par Claudine Nduwimana

Plus de la moitié des étudiants étrangers qui ont décidé de venir faire des études au Canada sont satisfaits de leur décision, et 38 pour cent, très satisfaits.

Ce sont les résultats d’un sondage effectué en août par le Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI).

Le sondage du BCEI produit un ensemble particulier de données nationales, qui donne des informations essentielles et générales sur l’expérience des étudiants étrangers dans les établissements postsecondaires canadiens qu’il s’agisse de la planification avant l’arrivée, des études et des étapes postérieures aux études.

Le sondage de 2018 a été effectué entre mars et mai. Des données ont été recueillies auprès de 92 établissements : 46 universités, 31 collèges, 12 écoles polytechniques et trois établissements membres de toutes les régions du Canada. Le BCEI a reçu 14 228 réponses exploitables.

Le rapport montre que :

  • 35 % des étudiants étrangers préparent un baccalauréat;
  • 22 % préparent une maîtrise;
  • 17 % préparent un doctorat;
  • 13 % étudient en vue de l’obtention d’un autre diplôme.
  • Les autres répondants s’étaient inscrits dans des programmes qui délivrent des certificats.

La majorité des étudiants sont originaires de l’Asie de l’Est et du Sud (47 %), de l’Afrique (14 %) et de l’Europe (12 %).

Selon le sondage, les diplômes les plus recherchés sont les suivants : génie (19 %), commerce (18 %), sciences sociales (11) ; sciences naturelles (10 %) et informatique (9 %). Les technologies agricoles et appliquées étaient les spécialités les moins populaires (1 %).

En réponse au sondage, 60 % des étudiants étrangers ont dit vouloir devenir des citoyens canadiens. C’est une progression importante comparativement à 2015, où le groupe des aspirants à la citoyenneté représentait 51 % des répondants. Enfin, 21 % d’entre eux ont indiqué qu’ils voulaient travailler temporairement au Canada, pour une période allant jusqu’à trois ans, avant de retourner dans leur pays d’origine.

En majorité, les étudiants étrangers inscrits dans des établissements canadiens d’enseignement postsecondaire ont indiqué que la possibilité de travailler pendant leurs études et par la suite a été un facteur déterminant dans leur décision de venir étudier au Canada. Le fait de pouvoir travailler après leurs études était essentiel pour 42 % d’entre eux, tandis que 33 % pensaient que c’était très important.  Et 87 % des répondants ont confirmé qu’étudier au Canada les avait aidés à se préparer à l’emploi au Canada.

Cette année, à la demande du BCEI, on a demandé aux étudiants s’ils avaient eu la possibilité de découvrir le Canada à l’extérieur des salles de cours et ce qu’ils avaient appris de la société et de l’histoire du Canada.

L’un des sujets mentionnés par les étudiants est l’identité autochtone. L’Assemblée des Premières Nations (APN), la Nation des Métis et Inuit Tapiriit Kanatami (ITK) ont contribué au sondage. Un peu plus de la moitié des répondants (54 %) qui avaient des connaissances sur les modes de vie et les cultures autochtones ont dit les avoir acquises en classe, puis grâce aux médias (45 %), dans le cadre d’activités organisées sur le campus (36 %) et par l’entremise d’organisations autochtones (27 %).

À l’échelle mondiale, le Canada est en concurrence avec les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Australie et la Chine pour l’accueil d’étudiants étrangers. Les principaux concurrents du Canada sont l’Australie et la France.