« Une occasion qui ne se présente qu’une fois dans une vie, » a déclaré le directeur général de CCI, Carl Nicholson, faisant référence à la visite informelle du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, au Centre catholique pour immigrants le jeudi 11 février.
Sept familles de réfugiés syriens, arrivées à Ottawa en décembre et janvier, ont été invitées à participer à cette visite très spéciale par Son Excellence et son épouse, Mme Ban Soon-taek. L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie, et Mme Anita Biguzs, sous-ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, étaient également présentes.
Échangeant des poignées de main et posant pour des photos de téléphones cellulaires, Son Excellence et sa femme ont fait le tour de l’assemblée et ont accueilli les nouveaux arrivants un par un, se penchant pour toucher le visage des enfants enchantés. Son Excellence s’est ensuite adressé aux familles et a remercié M. Nicholson et le centre pour leur aide généreuse aux réfugiés. Il a aussi salué la « longue civilisation et culture » du peuple syrien.
Son Excellence Ki-Moon a souligné que l’ONU a mobilisé un nombre record de ressources et « travaille nuit et jour » pour venir en aide à ceux qui sont touchés par la crise en Syrie, grâce à des négociations politiques et une aide humanitaire. « Ne désespérez pas, ne soyez pas frustrés, » a-t-il encouragé, rappelant au groupe que, dans son enfance, son propre pays la Corée du Sud « a pu être sauvée grâce à l’aide de l’ONU. »
À la suite des remarques de Son Excellence, les participants ont eu l’occasion au cours de l’interaction informelle de remercier le gouvernement canadien pour son aide et pour l’honneur de la visite du secrétaire général. « Vous nous avez redonné espoir, » a déclaré le membre d’une famille.
Avant l’arrivée de Son Excellence, le ministre Bibeau a parlé du travail que le CCI et les autres organismes canadiens font pour établir les réfugiés. « Grâce à vous, nous faisons bonne figure, » a-t-elle plaisanté en s’adressant à M. Nicholson. « Vous faites le plus gros du travail. » Elle a encouragé tous les participants à « travailler fort pour apprendre la langue. C’est la clé de l’intégration et la solution pour trouver un emploi. » La sous-ministre Anita Biguzs a mentionné que ses parents étaient des réfugiés au Canada qui ne parlaient ni anglais ni français, et qui n’avaient probablement jamais imaginé que leur fille pourrait un jour devenir sous-ministre. Elle s’estime « très privilégiée et très reconnaissante » d’occuper ce poste « car cela a beaucoup de signification personnelle pour moi. »
En présentant les dignitaires, M. Nicholson a reconnu la contribution de l’interprète anglais/arabe Houssein Nsengiyumva qui est lui-même un réfugié du Burundi et qui a offert ses services tout au long de l’après-midi de l’événement.